dimanche 13 avril 2014

Web 2.0



Bonsoir chères collègues,

Pour ce dernier billet, je me suis penchée sur la question du Web 2.0 comme il a fortement été suggéré. Avant d’entreprendre mes recherches, je saisissais mal le concept du Web 2.0 et je voyais encore moins bien en quoi il peut être utile dans notre profession enseignante. Après quelques lectures et quelques explorations, j’ai compris que le Web 2.0 est en quelque sorte une évolution du vaste monde du web où nous retrouvons plus d’interactivité qu’auparavant. Ceci permet donc un échange d’information entre les utilisateurs. Il est donc pertinent d’inclure les réseaux sociaux dans cette catégorie, puisqu’ils sont la plus grande source du partage d’informations et d’interactivité de nos jours et ils sont omniprésents dans nos vies et dans celles de nos futurs élèves. 


Concernant l’enseignement et l’adaptation scolaire, le Web 2.0 peut être une petite mine d’or pour trouver des informations supplémentaires ou des idées d’activités. Par exemple, sur le site Facebook.com, il existe des pages comme « Adaptation scolaire et tic » où des personnes œuvrant dans ce domaine partage des ressources, des informations, des connaissances ou des activités pour venir en aide aux élèves en adaptation scolaire. Il y a également le site Pinterest.com qui permet de trouver différentes idées de ressources et d’activités pour la classe.

À tout cela s’ajoute le réseau Twitter où des professionnels peuvent se créer des pages et partager leurs connaissances. Ce qui est bien, c’est que nous pouvons également entrer en contact avec eux si nous souhaitons approfondir un sujet qu’ils ont partagé. Ceci nous permet donc de nous actualiser et d’aller chercher le plus de ressources possibles pour adapter notre enseignement pour nos élèves. Nous avons également un accès à diverses opinions afin d’aller valider nos questionnements et nous pouvons partager nos savoirs à nos collègues grâce à diverses plateformes. 



Je vous invite donc à aller découvrir la page Facebook « adaptation scolaire et tic » à l’adresse suivante : https://www.facebook.com/pages/Adaptation-scolaire-et-TIC/206486866060006?fref=ts

Je vous invite également à visiter la page Twitter de l’orthopédagogue Brigitte Besnard qui partage, selon moi, du contenu très pertinent pour notre domaine : https://twitter.com/bbesnard

jeudi 20 mars 2014

Le tableau numérique interactif



Bonjour chères collègues!

Aujourd’hui, je vais vous parler du tableau numérique interactif (TNI). Ce billet ne vous informera pas beaucoup sur mon opinion par rapport à l’utilisation du TNI, car je n’ai pas vraiment eu la chance de travailler avec cette ressource. Cependant, j’ai fait une petite recherche pour vérifier la pertinence et l’importance d’utiliser le TNI en classe. Selon  l’artcile « Le TNI à l’école primaire, quelles pratiques pédagogiques? » de Michel Spach sur le site Web Adjectif Analyses, le TNI peut nous servir de tableau traditionnel, mais il a également l’avantage de permettre un accès à différentes ressources numériques telles que des vidéos, des activités interactives, des images, des applications, etc. 



Mais est-ce qu’il y a d’autres bonnes raisons d’utiliser le TNI? Il semblerait que oui. En effet, l’utilisation du TNI augmenterait la motivation et les intérêts des élèves, surtout ceux qui ont des difficultés (Cochain, s.d.).  Selon plusieurs articles que j’ai consultés, la motivation, la stimulation et l’intérêt des élèves sont les éléments clés qu’apporte le TNI. Mais j’ai également lu un autre aspect intéressant.  L’article « Apports pédagogiques du TBI » du site TableauxInteractifs.fr affirme : « la plupart des enseignants qui l’utilisent ressentent eux-mêmes un regain de motivation, une envie de s’investir encore davantage dans leur travail ». J’ai trouvé le fait qu’on y mentionne la motivation des enseignants très intéressant et il s’agit de quelque chose à laquelle je n’avais jamais porté attention. Je pourrais continuer à vous proposer des citations d’articles qui démontrent l’intérêt du TNI, mais je crois que vous en avez probablement déjà conscience. 

Je voudrais simplement réfléchir à l’aspect de la motivation des enseignants par rapport à ma courte expérience avec l’utilisation d’un TNI. Lors de mon dernier stage en dénombrement flottant, j’ai eu la chance d’y toucher pour la première fois. Il s’agissait d’un outil qui me faisait plutôt peur, puisque je ne suis pas très douée avec la technologie. J’ai alors cru retombée en enfant lors de ma première utilisation. J’ai passé une partie de mon après-midi  à m’exercer, à écrire au tableau, à explorer les outils et à tenter de créer une petite activité pour mes élèves de première année. J’ai effectivement, sans le réaliser à ce moment, eu un regain de motivation. De plus, le fait de voir les élèves excités et heureux de faire la petite activité très simple que j’avais créée m’a fait très chaud au cœur et m’a donné envie d’utiliser plus souvent le TNI. 

Voilà, il s’agissait de ma petite histoire avec le TNI et des raisons que j’ai trouvées pour vous convaincre de prendre un moment pour découvrir cet outil.


Sources :


dimanche 9 mars 2014

Utiliser les TIC



Bonjour à tous!

Après avoir fait quelques recherches et quelques lectures, j’ai pris du temps pour réfléchir à nouveau au fait d’utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) en enseignement.  Mais à quoi bon intégrer les TIC dans notre enseignement? Lorsque nous étions jeunes, les enseignants ne les utilisaient pas beaucoup et nous avons malgré tout réussi nos apprentissages.

Tout d’abord, nous devons réaliser que l’enseignement a beaucoup évolué et changé avec le temps. Aujourd’hui, on vise la motivation des élèves afin de les impliquer dans leurs apprentissages. Nous avons réalisé que chaque élève est différent, a son propre rythme d’apprentissage et a ses propres besoins. Cela se constate encore plus dans les classes d’adaptation scolaire. Un moyen d’impliquer les élèves dans leurs apprentissages est d’utiliser des méthodes qui se rapprochent de leurs intérêts et de leurs capacités et c’est là qu’Internet et que les technologies prennent place. En lisant l’article « Les TIC dans l’enseignement » de Marie-Pier Dufour sur le site PédagoTic, je me suis sentie interpellée par certains propos. Elle affirme : « Tout d’abord, je crois qu’il y a un fossé technologique entre les enseignants et les apprenants. ». Je crois qu’elle a totalement raison. Voilà la raison pour laquelle il faut utiliser les TIC. On nous répète sans cesse que la relation avec les élèves est la clé. Cependant, je crois que nos méthodes doivent se rapprocher de la réalité des élèves et cela doit encore plus être le cas pour des élèves qui ont des difficultés à transférer leurs apprentissages à leur réalité. Dans son article, Marie-Pier Dufour vient également affirmer que l’utilisation des TIC peut rendre équitable la relation élève-enseignant, car l’élève peut également apprendre à son enseignant et l’enseignant peut trouver d’autres manières de développer les capacités des élèves. Il y a d’autres bons arguments dans cet article alors je vous invite à aller le consulter.

Puis, encore sur le site PédagoTic, j’ai trouvé l’article « Avantage ou non d’intégrer les TIC dans la classe? » d’Annie Desgagné. Cet article, vous l’aurez deviné, propose des avantages d’utiliser les TIC. Cela vient donc répondre à ma question concernant l’utilisation des TIC en enseignement. Il y a par exemple le fait que l’ordinateur permet aujourd’hui d’avoir accès à des sources et à des informations plus complètes. Avec l’utilisation de ceux-ci nous pouvons développer les compétences en recherche des élèves. Il semblerait aussi que l’utilisation des TIC augmente la motivation et le plaisir de l’élève à réaliser des apprentissages, car il le fait à partir d’un moyen qu’il connait. On vient également présenter comme avantage le fait que l’utilisation des TIC permet un accès aux informations et que cela vient aider les apprenants à développer leurs capacités métacognitives.
Bref, il est important pour nous, futurs enseignants et enseignantes, de nous actualiser pour offrir les meilleurs chances et conditions d’apprentissages aux élèves. Cela se fait aujourd’hui à travers les technologies. Ces deux articles viennent en grande partie répondre à mon questionnement et j’espère qu’ils pourront vous éclairer.

Voici l’article d’Annie Desgagné : http://pedagotic.uqac.ca/?post/url

mercredi 12 février 2014

Pepit.be



Pour ce nouveau billet, je souhaite vous parler du site Web Pepit.be et vous partager mon expérience en classe du trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ce petit site m’a sauvé à plusieurs reprises durant mon stage en TSA. Mon enseignante associée et moi aimions beaucoup fonctionner en ateliers pour les périodes de travail. Durant environ trente minutes, les élèves avaient trois périodes de travail de dix minutes chacune. Nous devions alterner le travail pour ne pas perdre leur concentration et leur intérêt. Il s’agissait d’une classe de six élèves. Il y avait donc un élève en rendez-vous avec moi (ou l’enseignante), un élève en rendez-vous avec l’orthopédagogue, deux élèves en travail à leur place et deux élèves aux ordinateurs. Le site Web pepit.be jouait le rôle d’activité bonbon pour certains d’entre eux. Pour les élèves plus difficiles, placer cette activité en dernier servait de motivation à faire leurs deux premières périodes de travail. En faisant des activités sur ce site Web, les élèves travaillaient, sans s’en rendre compte,  des notions que nous avions préalablement sélectionnées, mais ils avaient l’impression de jouer à des jeux. 


Voilà ce qui rend ce site Web merveilleux. Il s’agit d’une sélection de jeux éducatifs. Nous pouvons choisir le niveau de l’enfant qui va travailler, la matière travaillée (français ou mathématiques ou divers) et choisir une activité. Ce qui est bien, c’est que même des élèves TSA avec des difficultés d’apprentissage pouvaient utiliser ce site de manière assez autonome une fois qu’il leur avait été expliqué. Bien entendu, il est du rôle de l’enseignant ou de l’enseignante de choisir l’activité. Mais celle-ci est expliquée avant d’être débutée et l’élève peut poursuivre dans les niveaux de difficulté sans avoir à demander l’aide d’un adulte. Certaines activités demandent que toutes les réponses soient bonnes avant de poursuivre, d’autres indiquent un score de bonnes réponses à la fin, ce qui peut être source de motivation pour l’élève, car il voudra se battre lui-même et ce qui permet une certaine rétroaction. 


Un autre avantage de ce site est qu’il peut être utilisé à la maison, à l’école, à l’ordinateur ou sur un tableau numérique interactif. Je ne l’ai pas testé sur une tablette, mais je suis certaine qu’il peut être utilisé de cette façon également. Il y a donc de nombreuses options d’activités qui peuvent être réalisées. Une des activités favorites des élèves de premier cycle avec lesquels j’ai travaillé était « Voyelles et labyrinthe » en français dans le niveau 1. Il s’agit d’une activité où ils doivent reconnaître la voyelle demandée et amener la coccinelle à cette voyelle à travers le labyrinthe. Pour eux, il s’agissait d’un jeu. Cependant, ils travaillent la reconnaissance des lettres, qui étaient parfois très difficile, leur logique et leur organisation dans l’espace. Nous pouvons monter la difficulté avec des exercices sur la reconnaissance des mots, de la lecture, etc. Avec des encouragements, les élèves aimaient beaucoup faire ces activités et montrer ce dont ils étaient capables. 


Il ne me reste qu'à vous souhaiter une bonne exploration!

Site Web:


Source de la première image:
Source de la seconde image:

Source de la troisième image: